photo tee shirt Sauvons la prod


Blablasurla3.free.fr reprend du service.  Le blog de la région Ouest est réactivé pour la défense de la Production à France 3.

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Au 24 mars 2007, il y a 2749 signatures en ligne

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le Livre Blanc



Revue de presse

Tous les signataires

Site du SNRT/CGT France 3

Site du SNJ/CGT


La pétition
Non au démantèlement de France 3
Le virage éditorial annoncé par Patrick de Carolis c’est : la restructuration des programmes régionaux à une heure de grande convivialité pour la chaîne.

Il s’agit d’un recul de l'expression régionale et de sa diversité que seule une approche purement économique de la ligne éditoriale peut expliquer. Ceci est contraire aux missions de service public dévolues à France 3 et à son cahier des charges. Le remplacement de la partie magazine du 12/14 régional par un jeu national puis par l’inspecteur Derrick est un fiasco éditorial dont la direction de la chaîne ne veut tenir aucun compte.

Il en est de même pour la tranche 18/20h et les programmes régionaux du week-end qui seront à leur tour revisités.

Cette situation contribue à la mise en jachère des cases régionales et inscrit dans un retard irréversible l’audiovisuel public français en matière de télévision régionale. Le risque social est donc bien réel. L’abandon de la filière production en région pourrait accompagner cette stratégie faisant ainsi peser des craintes sur l’emploi.

A qui peut profiter cette situation, sinon aux opérateurs privés qui s’accaparent déjà l’espace laissé vacant par la chaîne publique des régions ? A qui fera-t-on croire que c’est d’eux que viendra le pluralisme et la défense de la diversité régionale lorsque l’on voit les pratiques éditoriales, commerciales et sociales des groupes privés ?

Les habitants de ce pays sont en attente d’une télévision de proximité et à ce titre, ont droit à des programmes régionaux de qualité. Des talents et des volontés existent en interne et ne demandent qu'à être mobilisés.

France 3 reste la chaîne préférée des français, il est impératif de la préserver.
L’expression des téléspectateurs doit se faire entendre et pour y contribuer.

Non au démantèlement de France 3 !
Oui à la télévision régionale publique !
Oui au développement des programmes régionaux de France 3 !

La CGT de France 3 vous invite à signer et faire signer cette pétition.




20 mars 2007

Du bruit pour se faire entendre


La mobilisation de toutes les régions a fini par payer.


Mardi 20 mars, les délégations, nombreuses et motivées se sont fait entendre au siège de France Télévisions. Sifflets, porte-voix, tambours, klaxons n'ont cessé de résonner à tous les étages. Certains personnels se sont rendus dans les studios du journal de France 3, afin d’intervenir dans le déroulement du journal de la mi-journée. D'autres se sont rendus au CCE pour s'inviter à la réunion plénière. Devant cette démonstration de force, Patrick de Carolis a accepté de les recevoir.

Les personnels ont rappelé leurs revendications :

1°) Ouverture d’une négociation nationale sur la réforme de la filière

2°) Suspension de l'application du plan actuel pour que cette négociation soit sérieuse et loyale.

Patrick de Carolis a donné rendez-vous à cette délégation en début d'après-midi pour une réponse qui peut se résumer en trois points importants :

         1°) Acceptation d'une négociation syndicale nationale

      2°) Les avis des CE en région qui devaient être rendus sont repoussés au terme de cette négociation, de facto le plan actuel est donc suspendu…

      3°) Le comité stratégique de groupe se réunit en même temps que le déroulement des négociations pour fixer les contrats cadre, avec le recours d'un expert de la filière : Francis Cloiseau, professionnel reconnu de la production.

Dans un contexte où, depuis des mois, la direction refusait l'idée même d'une négociation qui pour elle s'apparentait à une "co-gestion" (sic)

C’est une belle victoire syndicale et de la mobilisation des personnels

L'Assemblée Générale a décidé la levée du préavis de grève. A compter de ce soir Minuit.

A la demande des organisations syndicales, la direction va s’efforcer de reprogrammer les émissions pour lesquelles les cars ou les équipes légères avaient été enlevés.


Dès aujourd'hui, notre délégation représentant toutes les régions et les professions a été mise en place pour les négociations à venir.

Lundi 26 mars, un calendrier de négociation sera établi.


Paris, le 20 mars 2007


Photos du rassemblement au siège de France Télévision




15 mars 2007

Le dialogue est nécessaire

la mauvaise foi est insupportable

réponse au France 3 Express du 15 mars 2007



La direction de France 3 sait parfaitement depuis le mois de juillet 2006 que le plan Cozanet « tombé du camion » à cette date, ne passe pas la rampe. Or ce plan n'a quasiment pas évolué depuis.

Ses grands principes, le transfert des équipes légères et de la post production vers les ARP, la baisse du chiffre d"affaire, la réduction de l'encadrement opérationnel par la centralisation des plannings, la réduction de postes techniques et administratifs, étaient déjà là en juillet 2006 et ont été clairement critiqués.

La direction n'en a tenu aucun compte.

Lors du CCE extraordinaire du 21 novembre, une motion unanime des élus et des OS était adoptée demandant la remise à plat du projet et l'exploration d'autres pistes. Lors du comité de groupe du 7 décembre, l’ensemble des élus ont adopté une motion pour une orientation alternative.

La direction n'en a tenu aucun compte.

La non tenue du CCE du 15 décembre en raison d'un ordre du jour unilatéral, suivi du référé devant le TGI est un événement extrêmement important qui marquait le rejet sans ambiguïtés du projet.

La direction n'en a tenu aucun compte.

L'envahissement des CE régionaux, les assemblées générales tenues dans la plupart des régions, l’apparition du cercueil du plan de repositionnement à Lille et de sa tombe à Lyon, les premiers préavis de grève dans les URP puis les ARP ont traduit les attentes du personnel.

La direction n'en a tenu aucun compte.


Au contraire, elle s’est empressée de déprogrammer les cars, de transférer les émissions au privé, de remplacer les salariés permanents par des CDD, de déprogrammer les moyens avant même le dépôt de préavis, bref d’organiser le lock out de l’entreprise.

Elle n’a tenu aucun compte des
signaux d'alerte qui se multiplient dans la filière depuis qu’elle est pilotée à M.Cozanet en provenance des personnels, de l’encadrement ou des organisations syndicales. L’absence d'orientation claire, la désorganisation, la perte de marchés, les rumeurs d’aggravation du déficit…

La direction a convoqué une réunion à Rueil le 14 mars 2007 pour "Un point d'étape sur les applications régionales du projet".

Cet ordre du jour n'a pas été communiqué préalablement aux organisations syndicales. Et pour cause, il démontre clairement que le plan est déjà mis en oeuvre et que la direction n'a nullement l'intention de le remettre en cause.

Or ce qui était attendu était l’ouverture d’une véritable négociation (table ronde), pas une simple opération de communication.

D'où la demande préalable de suspension du plan Cozanet,.

Il faut donc une sacrée dose de mauvaise foi de la part de la direction pour s'écrier dans un express n°1110 en forme de tract que le dialogue est nécessaire!

Oui le dialogue est nécessaire mais nous avons les plus grands doutes aujourd'hui sur la volonté et même la capacité de la direction de France 3 de vouloir le mener loyalement.

C'est la raison de notre demande de resituer le débat à un autre niveau, celui du groupe, en cohérence avec le seul projet qui puisse garantir la pérennité de la filière, celui de la placer au cœur du groupe France télévisions, en adaptant son chiffre d'affaire, ses structures et ses activités à ces besoins complémentaires à ceux de France 3.

La balle est désormais clairement dans le camp de Thierry Bert, René Maisonneuve... et Patrick de Carolis.

A défaut, ce sont eux qui se rendraient responsables de ce qui ne manquerait pas d'arriver.

La CGT appelle les salariés à converger vers Paris le 20 mars pour faire entendre leur indignation face aux méthodes de cette direction qui pense pouvoir diriger sans dialogue social une entreprise comme France 3



14 mars 2007

Comité stratégique Filière production du 12 mars

et RDV manqué au Country club de Rueil du 14 mars

Le président du groupe France Télévision

aux abonnés absents !



Dans un France 3 Express du 5 mars 2007, la direction générale essayait une fois de plus de ramener un peu de calme autour de la restructuration de la filière production en expliquant qu'un comité stratégique allait se réunir le 12 mars.

Réunis en Bureau National de crise ce même jour, les représentants CGT et des salariés de France 3 bien décidés à se faire entendre de la direction se sont présentés au bureau du Président de France Télévision afin de lui signifier la colère et les inquiétudes des personnels.

Les collaborateurs du président ont été d’autant plus surpris de voir débarquer une trentaine de personnes que le président était absent ce jour là, en voyage à l'étranger.

Pour un Président qui veut impulser aux Directeurs Généraux de toutes les chaînes du groupe sa volonté de recourir à la filière production, drôle de façon d'être persuasif.

Thierry Bert, numéro 2 du groupe, étant également en vacances, quelle capacité Mme Giard, flanquée de M. Gicquel et Cozanet, a-t-elle pu avoir à cette réunion pour convaincre les DG des autres chaînes d'utiliser la filière production de France 3 pour fabriquer leurs émissions ?

Tout cela sent visiblement le plan de communication. A moins que le Président ne soit pas vraiment stratège du groupe ? Au fait, est-ce qu’un représentant de l'IGF était présent pour expliquer la méthode ?

Ce 14 mars 2007 au très chic Country club de Rueil, lieu choisi par la direction générale pour convoquer les représentants syndicaux à une réunion sur la filière, le retrait du plan a été une nouvelle fois demandé.

« Quoi qu’il arrive, en accord avec le Président, nous maintenons le plan » a répondu la directrice générale.

La seule information qu’elle nous ait communiquée porte sur le coût induit par les décisions de la direction de remplacer les cars de la filière par des cars du privé sur les grosses opérations. Elle estime à un million d’euros à ce jour le torpillage de la filière.

Face à ce diktat, les représentants des personnels (sauf FO et la CGC) ont remis un préavis de grève national pour le 20 mars, jour du CCE exceptionnel, et ont quitté la séance.


Un rassemblement est organisé à Paris.


Retrait du plan Cozanet !!!






8 mars 2007

France 3 OUEST

La Direction lance un « Cor.tail » Molotov sur la Production


La direction régionale de France 3 Ouest se met au garde à vous et se place sans broncher derrière le plan de « déstructuration » de la filière URP. L’axe principal de ce projet est avant tout et seulement basé sur un plan d’économies, si l’on peut encore parler d’un projet, car le responsable de la filière depuis 2006 — Celui-là même qui est chargé aujourd’hui de la « restructurer » — l’a amenée à un déficit important l’année passée. Lorsqu’on veut tuer son chien on l’accuse de la rage et pour être sûr qu’il ne s’en sortira pas on lui inocule la maladie.

La déclinaison régionale de ce « projet » touche de plein fouet les moyens et l’activité. En 2006, l’URP régionale a fourni un volume global de travail de 12.000 jours (tous métiers confondus). Demain, le transfert des équipes légères et de la post-prod dans la structure ARP dégageront un volume global d’activité qui tournera autour de 3.600 jours annuels. Notre direction régionale ne bouge pas face à cette « déstructuration ». Mieux encore, elle la soutient !

Ce plan n’est effectivement qu’économique. Il prévoit une réduction importante du chiffre d’affaires et dans le même temps un plan d’économies de 7 M€ qui est 4,3 fois supérieur au résultat d’exploitation. Les principales économies seront faites sur le dos des emplois pour au moins 3,45 M€, réparties pour 56% sur le personnel de structure et pour 44% sur les postes opérationnels.

La région Ouest verra ses moyens structurels et opérationnels se réduire fortement : sur les 64,2 ETP (Equivalents temps plein), 19 vont rejoindre l’ARP, 25 resteront dans la filière URP et pour les autres : ???????.

Ce plan n’est pas un simple ajustement mais bien un plan de restructuration qui doit se placer dans un cadre juridique spécifique. (Art L.432-1 et Art L.321-2).

Pour répondre à ce projet anti-économique qui est bâti sur le rétrécissement du périmètre de la filière et de ses 

capacités d’intervention, il existe une autre logique : celle d’une démarche économique volontariste.

Pour cela, il convient d’augmenter le chiffre d’affaires d’environ 15% sur le marché du Groupe France Télévisions. Seule cette mesure centrale est susceptible d’inverser la tendance économique et de permettre une consolidation durable de la filière.

La CGT a fait une simulation : elle consiste à appliquer au marché du Groupe le niveau d’activité de France 3 pour sa filière production. Celle-ci représente, hors information et sports, 11% de son coût de grille. En interne, ce potentiel représente 40 M€. En externe, dans le Groupe, il représenterait 110 M€ soit un total de 150 M€. Cette proposition permettrait de parvenir, par le biais de l’optimisation des moyens et les gains de productivité, à un résultat équilibré de la filière.

La direction doit mettre en place un moratoire et convoquer très rapidement une table ronde, pour développer une vraie stratégie alternative pour la filière URP au niveau du Groupe France Télévisions.






6 mars 2007

Priorité de Groupe à la manière De Carolis et Cozanet !!!

car casseur de grève ! cars casseur de grève !

« Tenue de soirée »

 

émission diffusée sur France 2 en direct de Nancy samedi 3 mars 

2007 à 20 heure 50. Fabrication avec les cars de Visual en lieu

 

et place du car de  France 3 Alsace !





5 mars 2007



Communiqué de la direction générale

La Directrice Générale reçoit les Organisations Syndicales le 14 mars prochain pour aborder
le repositionnement de la filière production de France 3 au sein du groupe France Télévisions. La direction s'inquiète visiblement de la tournure des événements et de la proximité des élections présidentielles. La direction a d'ailleurs communiqué auprès de tous les salariés avec un France 3 Express pour annoncer cette réunion mais en évitant soigneusement d'utiliser le terme de négocation.


Soutien de Marie-George Buffet aux personnels en lutte de France 3
La production audiovisuelle de la télévision publique est en danger de mort ! Après la casse et le bradage de la Société Française de Production (SFP), c’est au tour de la production régionale de France 3. La direction de France Télévision est en train de casser la télévision de proximité, la chaîne que vous élisez comme chaîne préférée.

La direction veut passer en force juste avant les élections présidentielles pour imposer un plan de restructuration en regroupant les six grandes régions de production régionale de France 3 en une unité centralisée sur Paris. Un projet de dégraissage qui s’inscrit dans un projet plus vaste de déstabilisation de l’outil de production public au profit des producteurs privés. Certaines régions de production verront leur effectifs baisser de 50% avec des carnets de commande en chute de 40%.

Dans ces conditions, à quoi ressemblera la télévision publique de demain ? Je refuse la casse de la filière production de France 3, seul pôle de production de l’audiovisuel public. Les citoyens veulent une télévision publique citoyenne, de proximité et de diversité. Je soutiens les personnels en grève de France 3 qui se battent, y compris par la grève, pour la sauvegarde du service public. Les citoyens ont besoin d’une télévision publique qui fasse contre-poids à la télévision mercantile des chaînes privées.

Il faut se battre contre le règne des productions formatées pour faire de l’audience et qui sont réalisées par des entreprises privées qui pousse à la précarité et au moins disant social.

Marie-George Buffet, Candidate à l’élection présidentielle






1er mars 2007




France 3 Rhône-Alpes-Auvergne

Une visite en grandes pompes

tombe filière

La visite de Monsieur COZANET à Lyon aura été brève. Venu expliquer une réforme que les personnels ont fort bien compris depuis longtemps, un comité d’accueil d’une soixantaine de personnes l’attendait dans un certain recueillement : pierre tombale où s’inscrivait « ci gît la Production » (voir photos), faire-part déposés sur les chaises, personnel debout avec des brassards noirs et des tee-shirts « sauvons la production », tels étaient les ingrédients de la réception.

Prévenu sans doute par une âme bien intentionnée, le cours magistral du maître d’école Gilles Cozanet n’a pas eu lieu, celui-ci, pourtant présent à Lyon, n’ayant pas daigné venir auprès du personnel.

Au Directeur Régional, Patrick Darroze, venu justifier cette absence de curiosité, Daniel Hugon, D.S., a déclaré : « cette absence n’est pas un problème pour le personnel car notre demande est une négociation nationale et devant le mépris affiché par la Direction Nationale remplaçant à tour de bras les cars de la filière, les personnels ne souhaitent plus l’entendre ».

Monsieur Darroze a alors annoncé les prochaines rencontres le 13 mars entre la Direction Nationale et les Organisations Syndicales Nationales, information que l’on avait déjà donnée à l’A.G. du matin.

La délégation patronale s’est retirée sur les notes de la « Marche Funèbre » suivie des applaudissements des personnels présents.

Un enterrement certes dans une ambiance joyeuse car la mobilisation est au rendez-vous, mais un enterrement que nous refusons et que nous continuerons de refuser.

Lyon, le 1er mars

studio tombe filière




28/02/2007


 MOTION du CE France 3 Ouest


Après les décisions de déprogrammation par la Direction de France Télévisions, des moyens de tournage de la filière de production au profit du privé sur des grands évènements :

-         le match de rugby France / Pays-de-Galles

-         la cérémonie des Victoires de la musique classique

-         la « spéciale Questions pour un champion »

-         les sélections pour le Grand Prix de l’Eurovision

 

les élus apprennent au cours du CE de France 3 Ouest que les moyens de l’URP de Rennes sont retirés sur deux directs de Thalassa sous prétexte qu’il y aurait des problèmes d’hébergement. 

Les élus sont scandalisés par l'attitude méprisante des directions qui, non contentes d'organiser le coulage de la filière et de l'entreprise, jettent de l'huile sur le feu en refusant toute négociation sérieuse avec les salariés et les organisations syndicales. 

Rappelons les propos de Mme Giard ( cf Mag 3 de février 2007) : « rien ne se fait, ni ne se fera jamais par un passage en force. Ce n’est pas notre conception du dialogue social » …

Les élus du CE de France 3 Ouest exigent le retrait du plan Cozanet. Ils demandent à la Direction régionale d’intervenir auprès de la présidence de France Télévisions pour mettre en place, au plus tôt, une table ronde afin d’élaborer un véritable projet viable pour le développement des moyens de production au service des programmes régionaux et nationaux au sein du groupe France Télévisions.

 

Pour l’heure, les élus suspendent le Comité d‘établissement jusqu’au prochain Comité Central.


Rennes, le 28 février 2007


Les élus votent cette motion à l’unanimité

Les observateurs syndicaux CFDT, FO, SNRT CGT, SNJ CGT, SUD s’associent au vote.

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Préavis de grève - 1er mars 2007


France 3 Méditerranée


CFDT - SNRT CGT - SNJ CGT


Face à une Direction qui refuse d’entendre ses salariés qui demandent le retrait du plan de réforme de la filière production.

Face à une direction qui remplace ses propres équipes en grève contre ce plan et bafoue ainsi le droit de grève .

La CGT et la CFDT appellent l’ensemble du personnel de France 3 Méditerranée à cesser le travail pour une durée illimitée à partir du Jeudi 1er Mars 2007 à 0 Heure.

SAUVONS LA PROD -  TOUS EN GREVE LE 1er MARS 2007


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Préavis de grève - 6 mars mars 2007



France 3 Alsace



SNRT CGT - SNJ CGT


Les personnels de l'URP dénoncent l'incohérence économpique du plan Cozanet.

Ce plan élaboré unilatéralement, réduira les effectifs et l'activité de l'URP de Strasbourg en la fragilisant.

Ils demandent le retrait du plan Cozanet et l'ouverture d'une table ronde nationale pour définir un véritable projet alternatif sur l'avenirde l'industrie de programme et de production de France 3 (URP et ARP).


En conéquence le SNRT et le SNJ CGT appellent l'ensemble des personnels à cesser la travail pour une durée de 59 minutes le Mardi 6 mars 2007 de 20H40 à 21H39.


Strasbourg, le 27 02 2007









27/02/2007


France 3 Ouest

Lors d'un CE extraordinaire le 21 février, portant sur l'information du plan de la filière  production, le CE a refusé le plan COZANET et ses déclinaisons régionales et a demandé à la Direction la nomination d'un expert, ce qu'elle n'a pas accepté. Le CE a été suspendu.
M.COZANET a souhaité rencontrer le personnel le lundi 26 février à 17HOO. Les personnels portant le tee shirt sauvons la production, ont formé une "haie" dans le couloir de la salle où devait se passer la réunion. Les salariés étaient très nombreux.
Le Directeur régional a ouvert la réunion. Monsieur COZANET a pris la parole. Aussitôt un représentant du personnel (délégué syndical CGT) lui a coupé la parole pour lui dire : qu'il faisait l'unanimité dans toutes les régions où il était passé, sur le fait que personne n'adhérait à son plan, et demandait son retrait. Que ce plan est un danger pour la filière production tant au plan national que régional. Qu'il ne respectait pas nos revendications car suite au préavis de grève déposé à Lyon il n'a eu aucun état d'âme en remplaçant le car vidéo mobile par un car du privé sur le tournoi des 6 nations.

" vous ne nous respectez pas ! Pour tout cela nous ne restons pas plus longtemps "
L'ensemble des salariés a quitté la salle sans que COZANET puisse parler.


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  France 3 Sud
     

Préavis de grève - 27 février 2007


 
CFDT - SNRT CGT- SNJ CGT - SNJ - SUD

        - Pour une alternative au projet de restructuration de la filière production de France 3 
        - Pour affirmer la volonté des personnels de défendre l'emploi et l'activité

Point sur la filière au CE

A l'occasion du CE du 27 février, invitation avait été faite à Gilles Cozanet d’exposer son plan de démantèlement de la production aux nouveaux élus. Ceux-ci firent alors lecture d’une motion des élus et des organisations syndicales demandant une expertise sur le sujet.

C’est le moment que choisirent une vingtaine de salariés de tous les services pour « s’inviter » au CE afin de faire part à Cozanet de leur profond désaccord avec ce plan.

Excédé, le directeur régional déclara que le CE était suspendu…avant de se raviser. Quelques minutes plus tard, il tenta en effet de rouvrir le CE malgré la présence de non-élus et le départ d’élus de la salle des débats. !




MOTION

Suite aux différentes informations reçues de la Direction Générale depuis novembre 2006, les élus du CE de France 3 sud s’interrogent sur les réelles conséquences économiques et sociales du plan de restructuration de la filière production, dit « plan Cozanet ».

Les élus du CE de France3 sud demandent une expertise auprès d’un organisme expert indépendant.



Les élus, soutenus par les organisations syndicales.

Toulouse, le 27 février.



26/02/2007

LES PERSONNELS DE FRANCE 3 RHONE-ALPES-AUVERGNE EN COLERE

Inacceptable - Scandaleuse - Méprisable - Indigne


C’est par ces mots que commençait un tract appelant à la mobilisation, au moment de la grève de décembre 2002.

Quatre ans après, la Direction a changé mais les attitudes sont restées les mêmes. En effet, sur un préavis déposé pour une simple demande de négociation, l’attitude de la Direction Générale est :


1Inacceptable : depuis le début de cette réforme, elle traite avec le plus grand mépris toutes les instances de concertation (Comité de Groupe, CCE) refusant à chaque fois toute négociation et tout réel débat.


2Scandaleuse : par sa volonté de contourner la grève, en remplaçant systématiquement le car de Lyon, y compris sur les émissions en interne.


3Méprisable : car la Direction choisit la provocation en préférant faire travailler les moyens du privé plutôt que d’accéder à une simple demande de négociation sur une réforme qui engage tout l’avenir de la fabrication.


4Indigne : son attitude de petit chef, traitant ses salariés comme de vilains garnements à qui il faut faire la leçon car trop bêtes ou indisciplinés pour comprendre. Cette Direction n’a jamais su être à la hauteur des enjeux de l’Entreprise.

En revanche, nous avons lu avec toute l’attention nécessaire le plan élaboré par Mr Cozanet qui définit pour les deux ans à venir les conditions de notre fonctionnement.

Nous avons acquis la conviction que l’application de ce plan provoquera inévitablement l’accroissement du sous emploi, la diminution des ressources de la filière et, par la même, creusera le déficit.

Les déclinaisons « régionales » du plan, loin de rassurer, n’ont fait qu’accentuer notre « trouble ».


La filière est fragile, nous ne l’avons jamais nié. Mais, en tout état de cause, pour reprendre une phrase de nos collègues de Lille, «  Nous ne sommes plus au moyen âge, il y a d’autres méthodes que la diète et la saignée. »

Nous avons fait des propositions qui ne sont pas à prendre ou à laisser, qui demandent débat. Dans un esprit d’ouverture, nous avons demandé une négociation, mais nous ne laisserons pas appliquer un plan qui, en l’état actuel, ne peut avoir qu’un seul effet dans les 2 ans : la fermeture de l’activité Production à France 3.





22/02/2007

VOTRE TELEVISION REGIONALE EN DANGER

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Actuellement, la direction de France Télévisions entend casser la télévision de proximité, celle que vous regardez, France 3, la chaîne que vous élisez comme chaîne préférée.

En effet, après avoir réduit les programmes régionaux comme une peau de chagrin, la Direction essaie, juste avant les élections présidentielles, de passer en force une réforme qui possède tous les attributs d’un plan social, sans dire son nom, avec à la clef encore une baisse d’activité.

Cette réforme, toutes les instances des salariés, dans toutes les régions, la refusent telle qu’elle est.

Toutes ces émissions de terroir, qui parlent de votre région, risquent très bientôt d’être remplacées par des émissions parisiennes par le biais d’une réforme qui, en aucun cas, ne pérennise l’activité en régions.

Nos demandes répétées d’une négociation nous sont refusées par la Direction, qui préfère voir le privé assurer les émissions dévolues à nos moyens de production plutôt que d’accéder à nos demandes.

Nous avons besoin de votre soutien pour empêcher la casse de cette télévision de service public qui est la votre, payée par la redevance, et qui emploie non seulement des permanents mais aussi des centaines d’intermittents (techniques, artistiques) dans votre région.

Nous avons besoin que vous disiez NON à ce projet parisien qui veut faire taire les régions.

Nous avons besoin de votre soutien pour développer cette télévision de proximité que vous plébiscitez, qui doit vous représenter.

Interpellez vos élus pour défendre l’identité de votre région et l’emploi et rejoignez les milliers de personnes qui ont déjà signé la pétition « Sauvons la production » sur ce site.

 http://sauvonsfrance3.free.fr







21/02/2007

Les salariés de Lille enterrent (symboliquement !) le plan Cozanet
Enterrement du plan Cozanet


                                                   


                                    15/02/2007                                                                                          

                                 Les salariés de France 3 Aquitaine en grève manifeste devant l'entrée de la station                                       

Grève F3 Aquitaine        

    




15/02/2007

Sauver la Prod c'est

sauver notre avenir à tous !


«Faire de la filière un outil pérenne à disposition du Groupe», ce vœu de Patrick de Carolis doit trouver une concrétisation autre que celle proposée par la réforme dépressive du directeur de la filière production France 3.

La spécificité des métiers de la filière production de France 3 passe par son personnel en régions, c’est un atout incontournable. La filière production est une infrastructure décentralisée qui contribue au maintien et au développement de la vie culturelle dans les régions. La réforme touche les personnels au cœur des régions. La volonté de la Direction est claire : déstabiliser les URP.

La CGT réclame un débat. D’autres solutions existent pour pérenniser l’activité de la filière au niveau du groupe.

La CGT revendique un outil de production performant avec un projet offensif de développement et non pas un rétrécissement du périmètre de la filière.

Ce plan, élaboré dans l’opacité la plus complète, ne nous aura hélas pas surpris, il ne correspond en rien à un plan de sauvegarde de la filière, au contraire, il met en place les conditions d’un réel déficit. Celui de l’année 2005 est si petit (moins de 2% du budget annuel) qu’il peut être facilement compensé par une meilleure négociation des achats externes : 1,9 M d’euros d’économie attendue pour 1,6 de déficit constaté.


Par contre :


-la diminution de l’activité se traduira inévitablement par une augmentation des charges de structure.


-l’abandon programmé d’une partie de l’activité post-production diminuera de façon sensible une ressource garantie pour l’URP, et l’abandon d’une partie de l’activité « équipe légère » augmentera de façon certaine le sous-emploi.


- La baisse arbitraire de 20% du prix de vente de nos outils vidéo-mobile sous prétexte de s’aligner sous les prix d’un marché qu’il convient avant tout d’assainir (voire nos rapports avec France 2) continuera à aggraver irrémédiablement le déficit de la filière.


Que reste-t-il de la filière et de la dynamique de groupe ?

  • Un projet d’engagement des chaînes du groupe au sein de contrats cadres passés avec la filière pour augmenter l’activité des cars de production de seulement 100 jours par an (répartis sur 6 cars !).

  • Une mutualisation des personnels accrue.

  • La mise en place d’un comité de pilotage stratégique

mais rien de sûr avant que la restructuration n’ait eu lieu. Des promesses qui n’engagent que ceux qui veulent bien les croire…

Ce plan ne vise que la fermeture à échéance rapprochée de l’activité production à France 3 dans toutes ses entités URP et ARP ce qui correspondra à terme aux préconisations du ministère des finances : cession de la filière au privé et suppression de 1000 emplois en 5ans.

L’application de ce plan national risque d’entraîner, dans sa seconde phase, le dégraissage massif des ARP. La direction essaie de restreindre le problème aux seuls personnels des URP mais les salariés doivent bien comprendre qu'ils sont tous concernés.





20/12/2006

- Filière Production de France 3 -

Nous sommes tous concernés !

Pathétique

La tentative de passage en force sur la question de la filière et des départs volontaires en retraite montre de façon navrante combien la direction générale est gênée dans ce dossier.

Après avoir prétendu que le CCE s’était tenu en l’absence des élus à Paris, elle prétend faire la même chose à Limoges, Rouen, Lille, Marseille, Nancy, Lyon, Strasbourg, au Siège, à Montpellier… (à Bordeaux les points litigieux ont été retirés), obligeant les directeurs régionaux à se livrer à de pathétiques numéros d’illusionnistes .

Veut-on réduire le dialogue social à un monologue à France 3 ?

Une assignation en référé a été déposée au tribunal de grande instance de Paris sur la mise à l’ordre du jour de façon irrégulière d’un projet de réduction d’effectifs touchant en particulier la filière de production. L’audience est fixée au 16 janvier à 10H.

L’application de consignes farfelues en région (la direction pousse le masochisme jusqu’à faire des constats d’huissiers) ne fera qu’apporter de nouvelles preuves à l’entrave au fonctionnement des instances.

Grand écart

Que s’est-il passé depuis les déclarations initiales de Patrick de Carolis? Pourquoi, alors que le PDG avait affirmé qu’il ne suivrait pas les recommandations de l’IGF, nous propose-t-on aujourd’hui un « plan de retournement » digne de la même IGF ?

On y retrouve la soumission aux prix du « marché », un plan d’économie drastique (7 millions d’€ sur 2 ans), des suppressions de postes (70), une réduction du périmètre (équipes légères, post production) et des redéploiements techniques (cellules de montage virtuel ).

Pourquoi, alors que la volonté de réformer la filière est partagée par le plus grand nombre, gâcher ainsi cette chance de construire, avec les salariés concernés, un véritable projet pour la pérenniser?

Le PDG doit être conscient que le plan Cozanet n’est approuvé par personne. Ni par les personnels, ni par l’encadrement des URP, ni par celui des ARP, ni par celui des antennes nationales, ni par les instances représentatives.

Un lobby, des lobbies

Le poids des producteurs privés aurait-il prévalu ? Seraient-ils une nouvelle fois parvenus à imposer leur vue auprès des nombreux relais dont ils disposent dans les ministères ? Auprès de ces politiques qui ne rêvent que d’en finir avec cette singularité du service public ? Rue de Valois, bien sûr, mais aussi à Bercy qui verrait avec satisfaction que le message de l’IGF a été reçu 5 sur 5 ?

La menace de mettre fin à l’outil de production de France 3 au nom de la doctrine qui ne veut pas que l’on soit à la fois producteur et diffuseur serait-elle mise à exécution, comme pour la SFP ?

Dangereuse contagion

La restructuration de la filière, si elle était engagée sur les bases du plan , aurait des conséquences sur l’ensemble de notre industrie de programmes. Elle déséquilibrerait notre activité et ce ne sont pas seulement les 470 salariés permanents de la filière qui en pâtiraient mais bien l’ensemble des techniciens et administratifs des ARP.

Les redéploiements impacteraient l’activité de fabrication, la modification du périmètre déstabiliserait les URP comme les ARP, aucune économie ne sera rendue possible avec un tel plan, bien au contraire.

La restructuration de la filière deviendrait le point d’appui pour ceux qui, après avoir mené le Plan Bourges, voudraient engager la restructuration complète de l’entreprise pour n’en faire qu’un simple diffuseur.

Explorer d’autres pistes

Il est encore temps pour Patrick de Carolis de reprendre la main.

Alerté dans toutes les instances, CE, CCE, comité de groupe, conseils d’administration, le PDG ne peut rester sourd à l’interpellation des personnels.

D’autres pistes sont possibles pour

  • Mettre les dossiers à plat dans la transparence et la rigueur

  • Restaurer les équilibres en étendant l’activité au groupe.

  • Explorer d’autres sources d’économies que la réduction du chiffre d’affaires.

  • Définir la réalité du marché groupe dans les différents secteurs d’activité.

  • Déterminer quelles sont les forces et les faiblesses de la filière pour répondre à ces besoins.

  • Se doter de moyens décisionnels qui engageraient la responsabilité des chaînes à s’impliquer concrètement dans un outil partagé.

Il faut bien constater qu’en l’état du projet ces besoins n’ont pas été identifiés et que l’on ignore par conséquent quelle serait la meilleure organisation pour les satisfaire.

La CGT propose l’organisation d’une Table Ronde sur la filière associant les instances représentatives et les personnels concernés au cours de laquelle la direction viendrait présenter un véritable projet d’avenir pour la filière.


30/08/2006

RENTREE SOUS TENSION !

va notre industrie de programmes ?

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Chantier de démolition ?

Le chantier de la filière annoncé avec tambours et trompettes par la direction générale ne serait-il qu’une mise en œuvre des recommandations de l’IGF (s’inspirant des rapports Rice et Lehoucq) « un plan d’économie drastique, incluant des suppressions de postes, réduction et redéploiement des moyens techniques. » ?


Sa principale proposition serait la réduction du nombre des équipes légères de la filière de 14 à 5 en transférant 9 d’entre elles vers les ARP.


Seraient prioritairement visées les régions Ouest, LCA et Alsace qui verraient aussi leur potentiel montage et post production réduit de façon importante.


Sa seconde proposition serait la mise en place d’une planification centralisée à Paris, qui conduirait à supprimer une trentaine de postes en région pour réduire les frais de structure.



Les ARP en jachère ?

Le transfert des équipes légères et de la post production vers les ARP serait un non sens économique et social.

Alors que jamais l’activité n’a été autant remise en cause, alors que l’externalisation bat son plein et que la nouvelle politique des programmes régionaux réduit mécaniquement l’activité des ARP, la direction s’apprêterait à transférer les équipes légères des URP, à charge pour les ARP de gérer la sous activité.

Où sont les programmes régionaux censés accompagner ce transfert d’effectifs ? Sur les matinales pour lesquelles ont été refermées les deux fenêtres régionales du week end, aucun tournage extérieur n’est prévu…

Chantage à l'unité de fabrication

Dans ce contexte d’assèchement de l’activité a été proposé aux techniciens de l’Unité de Fabrication de Paris un méchant marchandage : la fabrication de la nouvelle émission culturelle de soirée contre la remise en cause de leurs conditions de travail.

Les salariés sont donc sommés de choisir. Refuser revient à assumer la responsabilité de la perte de l’émission, accepter revient à entériner la baisse du niveau de l’emploi et la dégradation des conditions de travail…


Le statu quo de la direction consiste à faire appel à un des cars ré gionaux de la vidéo mobile pour mettre en concurrence les salariés de l’UF avec ceux des URP…

A travers ces trois exemples, on voit bien que c’est l’ensemble des activités de production et de fabrication, notre industrie de programmes, qui est visée. Cette situation n’est pas sans rappeler celle de la SFP, société publique lâchée par ses actionnaires et qui n’a pu, faute de capitaux propres, faire face à ses investissements et renouveler son outil de production. Il aura suffi de la mettre en sous activité pour la faire succomber.




17/05/2006

Le projet de la CGT France 3

    

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Le sens de notre action

Après la publication des deux audits (interne et externe), France 3 est injustement dans l'œil du cyclone.

C'est dans ce contexte que la CGT a tenu à se manifester, en déclenchant un droit d'alerte interne au niveau du CCE, et en publiant un projet d'entreprise qui suppose que d'autres choix stratégiques, politiques et économique soit possibles.

Depuis ces trente dernières années, le service public est mis à mal, sa légitimité, ses missions et son périmètre sont sans cesse remis en cause. Le sous financement chronique dont il souffre ne permet plus son développement, a contrario de nos voisins européens.
Or France 3 reste la chaîne préférée des Français. Et a la chance de posséder un outil de production intégré dont il s'agit également d'assurer la pérennité. Grâce à lui, les programmes régionaux pourront être consolidés et développés.

En matière d'information, la “couleur” France 3 doit nous permettre de renforcer nos liens avec le public, c'est cette proximité qu'il demande. Or, en ce qui concerne les JT, la CGT craint qu'ils ne retrouvent pas leur public. Les leçons du décalage constaté entre contenus et téléspectateurs, lors de la crise des banlieues par exemple, n'ayant pas été tirées. En matière de programmes, les documentaires, les fictions ou la captation de spectacles sont éga-lement là pour servir cette image de marque.

Pour assurer cette mission, France 3 doit avoir un financement à la hauteur des enjeux. Tout d'abord, l'Etat actionnaire doit s'acquitter de ses dettes (3 milliards d'euros dus à l'audiovisuel public au titre de l'exonération de la redevance), et respecter ses engagements du premier contrat d'objectif et de moyens 2001-2005. Ce remboursement est indispensable pour financer les investissements liés à la télévision en HD, la TNT, et le sous-titrage pour les sourds et malentendants. Il faut ensuite élargir l'assiette de perception de la redevance à tous les nouveaux modes de transmission par tuner, Internet ou ADSL. Il faut également miser sur les collectivités territoriales. Il faut enfin rechercher de nouvelles recettes de diversification.

Comme toutes les grandes chaînes de télévision aujourd'hui, le développement technologique de France 3 doit passer par la Haute Définition. Sur le satellite et sur la TNT, cette mutation technologique est inéluctable, pourtant la direction actuelle semble très attentiste en la matière. Dans le cadre du nouveau COM 2006-2010, un plan d'investissement de 50 millions d'euros est nécessaire.

Cette transition vers la HD impose une évolution technique de l'ensemble de la filière. Cet outil de production intégré doit servir non plus seulement à France 3, mais également à tout le groupe France Télévision, avec la mise en place d'un GIE (groupement d'intérêt économique).
Depuis 20 ans, les réglementations ont mis à mal cette infrastructure (limitation du recours aux moyens propres, quotas et subventionnement du secteur privé par les entreprises publiques…). L'Etat actionnaire doit aujourd'hui prendre ses responsabilités et redonner la possibilité à France 3
et à toutes les chaînes publiques ou privées d'exercer pleinement leur activité de producteur par la révision des décrets Tasca.

En matière de ressources humaines, le service public et France 3 doivent être exemplaire. Or depuis quelques années, c'est un véritable climat de violence sociale qui règne. Il s'agit de retrouver une politique sociale plus digne du service public. Il s'agit également, pour mieux refléter la diversité de la société, de retrouver cet " ascenseur social " qui permettait auparavant de gravir les échelons, supprimé avec l'externalisation des métiers les moins qualifiés.
L'offre de formation doit être également repensée, pour ne plus être le simple outil de sélection qu'elle est devenue, uniquement au service des " polycompétences " au détriment des cœurs de métiers.
Il s'agit en fait d'opérer une réorganisation conventionnelle du secteur, une véritable branche de l'audiovisuel public qui permettra à France 3 de pérenniser sa place au niveau européen et international.

La CGT audiovisuel tient à affirmer sa détermination à assurer la pérennité du groupe France Télévisions et créer les conditions de son développement, à commencer par France 3.





16/05/2006

Ils ont signé la pétition

Députés

André CHASSAIGNE : Député - Saint Amant Roche Savine 63

Martine LIGNIERES-CASSOU : Députée.des Pyrénées Atlantiques - Pau 64

Kader ARIF : Député Au Parlement Européen - Toulouse 31

Alain VIDALIES : Député Des Landes - 40000 Mont De Marsan

Jean-pierre DUFAU : Député-maire de Capbreton - Landes

Conseillers régionaux

Michèle LEFLON : Vice Présidente Du Conseil Régional De Champagne Ardenne Pcf - Prix Les Mézières 08

Karine JARRY : Conseillère Régionale, Membre Du Conseil National Du Pcf - Ay 51

Michel MOYRAND : Vice Président Conseil Régional Aquitaine - Périgueux 24

Nathalie DAHM : Vice Présidente Région Champagne Ardenne - Reims

François MAITIA : Vice-président du Conseil Régional d'Aquitaine-Conseiller Général des Pyrénées Atlantique

Jean Luc BELPAUME Conseiller Régional.de Picardie ( P C F) - Flesselles 80

Gérard BERTHIOT : 1er Vice Président Région Champagne-ardenne

Jean BRAFMAN : Conseiller Régional Pcf Ile-de-france - Saint-denis 93

Sylvie ALTMAN : Conseillère Régionale Idf - Maire Adjointe - Villeneuve Saint Georges - 94

Pierre BERTINOTTI : Conseiller Municipal PS de Metz - Moselle

Philippe MEYNARD : Maire De Barsac, Vice-président CDC de Podensac - Gironde

Noël GUERARD Conseiller Général, maire de Lesmenils - 54

Jean-marie GISQUET : Conseiller Municipal Socialiste de Longuyon - 54

Jean-pierre LIOUVILLE : Conseiller Régional De Lorraine,Président du Groupe Socialiste - Marly

Jean François FLECK : Conseiller Régional - Rupt - Moselle

Dominique GROS : Conseiller Général De La Moselle - Metz

Kamel AIT AMMAR : Conseiller Régional Champagne Ardenne - Reims

Jean-Paul ANGERS : Conseiller Régional - Champagne-ardenne

Maurice CHARRIER : Maire.de Vaulx-en Velin, Vice Président.du Grand Lyon - Vaulx-en Velin 69

Dominique RONGA : Vice Présidente.du Conseil Régional.de Lorraine - Verdun

Les maires et conseillers municipaux

CAPUS : Conseiller Municipal - Malakoff 92

NEXON : Adjoint Sport - Malakoff 92

GUINOIS : Adjointe.au Maire - Malakoff 92

Clément GUIONS : Maire Adjoint Malakoff - Malakoff 92

Daniel BARBAROSSA : Maire Adjoint - Maubeuge 59

Nadine SAVARY : Adjointe au Maire à Orchies - Lille 59

Bernard DOUTEMENT : Adjoint.au Maire Ronchin - Ronchin 59

Éliane ROUSSEAU : Employée, Conseillère Municipale - Poitiers 86

Maurice CHARRIER : Maire.de Vaulx-en Velin, Vice Président.du Grand Lyon - Vaulx-en Velin 69

Couzinie ALAIN : Maire D'arfons - Tarn

Andre TERNARD : 1° Adjoint Au Maire De Dombasle -sur-meurthe

Andre DEPUILLE : Maire - Escandolieres

Philippe MEYNARD : Maire De Barsac, Vice-président CDC de Podensac - Gironde

Jean-claude LAFAGE : Maire - St Pierre D'eyraud - Dordogne

François LASTERNAS : Maire - Prigonrieux 24

J.- P. ROCHOIR : Adjoint.au Maire - Prigonrieux 24

Jean Marc LAFORCE : Adjoint.au Maire - Prigonrieux 24

Jean Claude FONVIEILLE : Adjoint.au Maire - Prigonrieux 24

Yves BERTHELIN : Adjoint Mairie d'Allonnes - Allonnes 72

André DEPUILLE : Maire - Escandolieres 12

Hervé PÉRARD : Maire Adjoint Vert.à.la Culture - Évry 91

Divers :

Luc CADILLON : CESR Aquitaine Grpe Cgt - Bergerac



12/05/2006

Les signatures CGT

Bernard THIBAULT : Secrétaire Général de la C G T - Montreuil 93

Jean VOIRIN : Secrétaire Général.de.la Fédération C G T.du Spectacle - Paris

Charly KMIOTEK : Secrétaire Général du SNRT CGT (bureau National) - Lyon

Michel DIARD : Secrétaire Général SNJ CGT - 93

Marc CHAUVELOT : Secrétaire du C C E.de France 3 / Secrétaire du S N R T- C G T France 3 - Reims 51

Jean-François TÉALDI : Secrétaire Général du S N J - C G T - France 3

Marie-hélène ELBAZ : Secrétaire SNRT CGT Radio France - 94

Luc DELÉGLISE : Secrétaire SNRT CGT France 2/délégué Syndical - 92

Claude MICHEL : Secrétaire Fédéral.de.la C G T Spectacle - Paris

Laurent BLOIS : Délégué Général.du S N T R. - C G T - Paris

Patrick FERRÉ : Secrétaire UD CGT - Lot Et Garonne

Francis PLANTE : Secrétaire U D - C G T - Lavardac 47

Martine LEBLOND : Secrétaire Générale U D - C G T 73 - Chambéry

Gisèle VIDALLET : Secrétaire Générale U D - C G T 31 - Toulouse 31

Martine DEBELS : Secrétaire de l' Union Départementale C G T Nord - Lys.lez Lannoy 59

Gérard WALCK : Secrétaire Général U L C G T Metz - Metz 57

Patrick KOWALSKI : Secretaire General Ul Verdun - Verdun 55

10/05/2006

Avenir de France 3 : Le débat est lancé !

La délégation CGT (SNRT et SNJ CGT) a remis le 10 mai son Livre Blanc, projet stratégique, économique et social pour l’entreprise. Geneviève Giard (DG France 3), Thierry Bert (DG France télévisions), René Maisonneuve (DRH France télévisions), René Siacci (DRH Adjoint France télévisions) entouraient le PDG de France télévisions, Patrick De Carolis.

C’est une première pour France 3 que les employeurs et les représentants du premier syndicat de l’entreprise se retrouvent ainsi pour confronter deux projets stratégiques pour l’entreprise.

Le président nous a reçus dans un premier temps avec une certaine crispation. En cause, la pétition contre le démantèlement de France 3 que la CGT vient de mettre en ligne sur le net et qui, selon lui, véhiculerait une inquiétude qui ne serait pas fondée. Pourtant, comme nous, la direction reconnaît qu’elle est bien préoccupée par les questions de trésorerie et de financement dans un contexte de concurrence accrue qui a déjà conduit à une réduction des programmes régionaux.

Elle ne nous a pas vraiment rassurés sur les perspectives de développement de ces programmes régionaux, déclarant n’avoir pas l’objectif de créer des chaînes de plein exercice en région. Une divergence de fond entre ses orientations et les nôtres mais la CGT n’est pas fermée à un compromis.

Par la suite, la présentation des grandes lignes de notre projet, dans un climat plus serein, a été faite. L’avenir de la filière production, les programmes régionaux, les moyens de financement de l’entreprise, les investissements technologiques pour la captation et la diffusion en haute définition.

A la question du retard sur ces investissements techniques que pose la CGT depuis des mois, la direction répond qu’elle n’en porte pas la responsabilité.

La CGT a exprimé ses deux exigences :

- défendre les valeurs de notre entreprise et son identité, ses missions de service public, les programmes régionaux, les conventions collectives, l’emploi, l’activité, les salaires …

et dans le même temps,

- proposer des solutions innovantes, justes et économiquement viables, un GIE production pour placer la filière au cœur du groupe, un plan de déploiement de la HD, un réseau de diffusion sur tous les supports, un financement pérenne, un renforcement des moyens de France 3 dans toutes ses dimensions : locale, régionale, nationale et internationale…

De notre point de vue ces deux approches sont complémentaires. Elles font la force et la crédibilité d’un syndicalisme responsable, cohérent, et constructif.

La pétition et le Livre Blanc s’inscrivent pleinement dans cette double démarche. Parallèlement, la procédure d’alerte interne, votée à l’unanimité du CCE, devra faire la lumière sur les enjeux des choix stratégiques qui seront faits dans les prochaines semaines.

Le débat public sur l’avenir de France 3 est désormais lancé. Après la remise du Livre Blanc en main propre à Patrick de Carolis, les personnels de l’entreprise, les téléspectateurs, etc., tous ceux que ce débat intéresse seront invités à y prendre part.

Les acteurs politiques au plan national et dans les régions devront également se positionner sur l’avenir de France 3. Des rencontres sont d’ores et déjà envisagées avec les ministères de tutelle. Bien entendu, pour la CGT, le débat doit se poursuivre aussi avec la direction au niveau du groupe et de l’entreprise, dans un respect mutuel et sur des bases constructives.

La télévision publique régionale (TPR) est à un carrefour de son histoire. Sachons être à la hauteur de cet enjeu.

05/05/2006

De quoi France 3 est elle menacée ?

France 3 est menacé d’un vaste plan de restructuration. Le rapport de l’Inspection Générale des Finances, commandé par notre actionnaire unique, préconise 200 suppressions d’emplois par an pendant 5 ans, la cession de la filière production, la fusion des rédactions nationales, etc. Ce rapport fait suite à un audit interne dont le diagnostique partiel et partial stigmatise France 3 et ses salariés, les « sureffectifs », « l’absence de productivité », le « surcoût des programmes régionaux »…


Nous prenons ces faits très au sérieux. Ils ne sont pas anecdotiques. La direction a beau déclarer qu’elle ne tiendra pas compte des recommandations de l’IGF, cela ne nous suffit pas. La menace d’un plan social, nous la prenons très au sérieux.


La CGT a une conception du syndicalisme qui lui est propre. Quand une entreprise est menacée, elle ne se contente pas d’attendre pour jouer le rôle de pompier social en matière d’emploi. Elle cherche à comprendre, analyser, anticiper, établir des contre-propositions crédibles.


Ne rien faire nous amènerait à tenir un rôle défensif. Dans trois mois, dans cinq mois, nous serons dans l’urgence. Quand la catastrophe sociale sera annoncée, il sera trop tard.


Encore faut-il que chacun prenne conscience que les questions relatives à la gestion de l’entreprise sont du ressort des élus et des organisations syndicales. Trop souvent on s’interdit cette démarche en pensant qu’il s’agit d’un domaine réservé à l’employeur.


La CGT veut avoir son mot à dire pour peser sur les choix stratégiques de l’entreprise car l’avenir des salariés en dépend. Ce droit n’est jamais accordé spontanément. C’est une bataille qu’il nous faut mener.


A l’heure de l’ouverture de la négociation du contrat d’objectifs et de moyens entre l’Etat et France télévisions, la CGT a l’intention de prendre part au débat. Quand on connaît le mur d’investissement qui se dresse devant France 3, on peut légitimement se poser la question du prix à payer !


Le PDG de France Télévisions a déclaré ne pas se sentir solidaire des préconisations du rapport de l’IGF. Mais que pèsera cette belle détermination face aux négociateurs du camp gouvernemental puisque le ministre du budget, M. Copé, a déjà déclaré dans la presse qu’il faisait du rapport de l’IGF sa feuille de route pour la négociation du prochain COM ?


La question vitale qui se pose aujourd’hui à la production de France 3, c’est celle de ses investissements, du renouvellement de ses outils, de son passage à la haute définition, mais aussi de l’élargissement de son périmètre d’activité. Les annonces faites sur la filière production nous font craindre le pire. L’ensemble des investissements nécessaires à France Télévisions avoisine les 330 millions d’euros et doit tenir sous un plafond de ressources qui est encore une inconnue. En effet, l’équation budgétaire sera bien difficile à résoudre sauf à faire sauter les verrous du carcan financier de France 3 : la stagnation de la redevance, le remboursement des exonérations, le blocage de l’accès au compte de soutien à la production et l’impossibilité de valoriser les droits d’exploitation des oeuvres.


Les élus CGT sont conscients de leurs responsabilités et s’efforceront de peser de tout leur poids pour défendre les intérêts des salariés et le développement de leur entreprise.

03/05/2006

Pétition des syndicats CGT de France 3

Logo_snrt_2         Le texte de la pétition               Logo_snj

      Non au démantèlement de France 3

      Le virage éditorial annoncé par Patrick de Carolis c’est : la restructuration des programmes régionaux à une heure de grande convivialité pour la chaîne.

      Il s’agit d’un recul de l'expression régionale et de sa diversité que seule une approche purement économique de la ligne éditoriale peut expliquer. Ceci est contraire aux missions de service public dévolues à France 3 et à son cahier des charges. Le remplacement de la partie magazine du 12/14 régional par un jeu national puis par l’inspecteur Derrick est un fiasco éditorial dont la direction de la chaîne ne veut tenir aucun compte.

Il en est de même pour la tranche 18/20h et les programmes régionaux du week-end qui seront à leur tour revisités.

Cette situation contribue à la mise en jachère des cases régionales et inscrit dans un retard irréversible l’audiovisuel public français en matière de télévision régionale. Le risque social est donc bien réel. L’abandon de la filière production en région pourrait accompagner cette stratégie faisant ainsi peser des craintes sur l’emploi.

A qui peut profiter cette situation, sinon aux opérateurs privés qui s’accaparent déjà l’espace laissé vacant par la chaîne publique des régions ? A qui fera-t-on croire que c’est d’eux que viendra le pluralisme et la défense de la diversité régionale lorsque l’on voit les pratiques éditoriales, commerciales et sociales des groupes privés ?

Les habitants de ce pays sont en attente d’une télévision de proximité et à ce titre, ont droit à des programmes régionaux de qualité. Des talents et des volontés existent en interne et ne demandent qu'à être mobilisés.

France 3 reste la chaîne préférée des français, il est impératif de la préserver.
L’expression des téléspectateurs doit se faire entendre et pour y contribuer.

Non au démantèlement de France 3 !
Oui à la télévision régionale publique !
Oui au développement des programmes régionaux de France 3 !

La CGT de France 3 vous invite à signer et faire signer la pétition en cliquant ici
Ma Photo

Les associations d’auteurs se mobilisent pour défendre la création que menace la nouvelle politique régionale de France 3.



Ils ont signé la pétition

Politiques et syndicalistes , ils ont signé cette pétition



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